WebLettres : Dossiers et synthèses

Il s’agissait de trouver des références d’œuvres évoquant l’angoisse afin de mener un travail en histoire des arts lié à une séquence sur le fantastique.

Peintures
 ► BACON F., portraits.
 ► BOSCH J.
 ► CHIRICO G. de, L’Angoisse du départ, La matinée angoissante.
 ► COURBET G., Le Désespéré autoportrait.
 ► DARGENT Y., Les LavandiÚres de la nuit.
 ► DÜRER A.
 ► ENSOR J.
 ► FUSSLI, Cauchemar, Cauchemar (autre version).
 ► MUNCH E., Le Cri.
 ► MUNCH E., Soirée sur l’avenue Karl-Johann.
 ► SCHIELE E.
 ► SOIUTINE C.
 ► VAN GOGH V., Le champ de blé aux corbeaux.

Sculptures
 ► CLAUDEL C., La Valse.
 ► Tombeau de Philippe Pot grand sénéchal de Bourgogne, ; autre vue.
 ► Vous pouvez travailler à partir de représentations de gisants.

Références cinématographiques
 ► BURTON T., Sleepy Hollow
Le début. Je montre l’opposition entre la croyance populaire, posant comme acquise l’existence du cavalier sans tête, et la foi d’Ichabod Crane en la science. Simple et parlant pour les élÚves dÚs le début.
On peut travailler sur l’atmosphÚre et l’esthétique propre à T. Burton (rappeler qu’un artiste crée un univers, une esthétique comme un auteur crée une poétique). Étude des brumes, des personnages étranges, et de la bizarrerie du policier scientifique : les éléments magiques, les meurtres sanglants et les croyances populaires s’opposent au personnage joué par Johnny Depp.
La lecture est assez binaire. Je m’arrête à la 30e minute et finis l’analyse par un objet : un thaumatrope symbole de l’hésitation, du doute propre au genre. Explication irrationnelle, c’est un objet magique qui enferme un oiseau dans sa cage (Mrs van Tassel le nomme magique) ou explication rationnelle : simple effet d’optique que rappelle Ichabod Crane. En une heure de séance, les élÚves retrouvent les composantes d’un récit fantastique et apprécient. De plus, le thaumatrope est un des premiers objets (avec la lanterne magique) qui annonce la technique cinématographique. Assez efficace.
 ► LEWIN A., Le Portrait de Dorian Gray
Les scÚnes de transformation du tableau sont en couleur dans un film en noir et blanc.
 ► MURNAU F. W., Nosferatu
Les apparitions de Dracula, la nuit où Jonathan Harker arrive au château.
 ► WHALE J., Frankenstein (1931, avec Boris Karloff)
Notamment à la fin : le monstre agresse la fiancée de Frankenstein, retrouvée évanouie dans la même posture que la jeune femme du tableau de Fussli - référence explicite du film, donc.
 ► D’une maniÚre générale, pour le cinéma fantastique, je traite globalement la question de l’angoisse sous sa représentation classique : usage éhonté de scÚnes nocturnes, de gros plans, de plongées ou de contre-plongées, de vues subjectives, de musiques ou de bruitages perturbants, et de couleurs symboliques.
 ► Le masque du tueur de Scream (W. Craven) évoque Le Cri de Munch, dont il s’est inspiré, de l’aveu même du réalisateur.

Séance de travail avec les élÚves
 ► On trouvera ici le travail qui a finalement été proposé aux élÚves.
 ► Voir la page « histoire des arts » sur WebLettres à partir de ce lien.