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Article : [807] - Paternité et bâtardise chez Maupassant


lundi 5 septembre 2011

Par Marie-Agnès Oriol

Il s’agissait de constituer une liste de textes de Maupassant principalement dont la problĂ©matique est la paternitĂ© et la bâtardise.
Synthèse mise en ligne par Delphine Barbirati.

Romans de Maupassant

  Bel-Ami
Georges Duroy avec sa fausse particule correspond bien au type du bâtard.
  Pierre et Jean
Ă  comparer Ă  la nouvelle « Aux Champs » : problème des relations enfants/parents et fin paradoxale.
  Une Vie.

Nouvelles de Maupassant

  « Aux Champs » dans Les Contes de la BĂ©casse
rĂ©cemment adaptĂ©e pour la tĂ©lĂ©vision, cette nouvelle narre l’adoption, par un couple de bourgeois stĂ©riles mais en dĂ©sir d’enfant, d’un enfant de pauvres paysans. Ils s’adressent d’abord Ă  une famille, qui refuse de « vendre » un de ses enfants, puis ils en trouvent une qui accepte la transaction. A la fin, l’enfant qui aurait pu ĂŞtre adoptĂ© reproche Ă  ses parents de l’avoir privĂ© d’une belle vie.
Cette nouvelle pose beaucoup de questions sur les liens familiaux ; Ă  rapprocher de faits actuels comme l’adoption de petits Africains ou Asiatiques par les personnalitĂ©s.
  « Duchoux » dans La Main gauche
le baron de Mordiane cherche Ă  connaĂ®tre son fils naturel Ă©levĂ© près de Marseille, devenu architecte et lui-mĂŞme père ; en cachant son identitĂ© il se prĂ©sente Ă  lui, qui lui dĂ©clare : « Je suis enfant du hasard, moi, monsieur, et je ne m’en cache pas ; j’en suis fier. Je ne dois rien Ă  personne, je suis le fils de mes Ĺ“uvres ; je me dois tout Ă  moi-mĂŞme. »
  « Garçon, un bock ! » dans Miss Harriet
histoire de la dĂ©chĂ©ance du comte Jean des Barrets, voisin des Ravalet, Ă  la suite d’une scène traumatique, relate une vĂ©ritable scène primitive, rĂ©currente dans l’Ĺ“uvre de Maupassant : « J’avais alors treize ans. [...] Je jouais Ă  faire le loup dans les massifs du parc [...]. Papa, tremblant de fureur, se retourna, et saisissant sa femme par le cou, il se mit Ă  la frapper avec l’autre main de toute sa force, en pleine figure. [...]Et papa, comme fou, frappait, frappait. Elle roula par terre, cachant sa face dans ses deux bras. Alors il la renversa sur le dos pour la battre encore, Ă©cartant les mains dont elle se couvrait le visage. [...] Mon père m’entendit, se retourna, m’aperçut, et, se relevant, s’en vint vers moi. Je crus qu’il m’allait tuer et je m’enfuis comme un animal chassĂ©, courant tout droit devant moi, dans le bois. [...] Maman est morte après quelques annĂ©es. Mon père vit encore. Je ne l’ai pas revu. »
  « Hautot père et fils » dans La Main gauche
on peut trouver une adaptation récente pour la télévision
un riche paysan, Hautot père, se meurt Ă  la suite d’un accident de chasse. Il rĂ©vèle Ă  son fils CĂ©sar qu’il entretient une maĂ®tresse Ă  Rouen, Caroline Donet, et va la voir tous les jeudis. Après l’enterrement CĂ©sar rend visite Ă  Caroline, dĂ©couvre un enfant de 4 ou 5 ans, son demi-frère Emile. Il y retourne les semaines suivantes, chaque jeudi, prenant la place de son père.
  « L’AbandonnĂ© » dans Yvette
Henri d’Apreval et Mme de Cadour ont eu une relation adultère, l’enfant conçu a Ă©tĂ© abandonnĂ© Ă  sa naissance ; 40 ans après les deux parents cherchent Ă  faire la connaissance de celui qui, sous le nom de Pierre BĂ©nĂ©dict, est devenu un paysan normand.
  « L’enfant »(Juillet 1882) dans Clair de lune
la nuit de ses noces, Jacques Bourdillère reçoit un message lui demandant de venir au chevet d’une de ses maĂ®tresses, qui vient d’accoucher et se meurt. Il revient au petit matin dans sa belle-famille l’enfant dans ses bras, sa femme Berthe dĂ©cide de l’Ă©lever.
  « L’enfant »(septembre 1883) dans Gil Blas
Ă  propos d’un infanticide par une jeune mère venant d’accoucher, un mĂ©decin raconte l’histoire d’HĂ©lène, une femme qui use ses maris successifs, « harcelĂ©e sans repos par des dĂ©sirs d’amour » et devient enceinte de son jardinier au cours de son 3e veuvage, hantĂ©e par l’idĂ©e fixe d’« Ă´ter de son corps cet enfant maudit » ; « alors, exaspĂ©rĂ©e de haine contre cet embryon inconnu et redoutable, le voulant arracher, et tuer enfin, le voulant tenir entre ses mains, Ă©trangler et jeter au loin, elle pressa la place oĂą remuait cette larve et d’un seul coup de la lame aiguĂ« elle se fendit le ventre. [...] Elle tomba inanimĂ©e sur l’enfant noyĂ© dans un flot de sang ».
  « Histoire d’une fille de ferme » dans La Maison Tellier
la paysanne a un enfant avec un saisonnier, puis elle Ă©pouse un fermier qui ne peut avoir d’enfants. Il adoptera l’enfant de la jeune femme.
  « L’Inutile BeautĂ© » dans le recueil Ă©ponyme
Gabrielle de Mascaret lance Ă  son despote de mari, le comte de Mascaret, que l’un de leurs sept enfants (dont une fille Jeanne) n’est pas de lui en refusant de lui dire lequel et qui fut son amant. Six ans après elle lui affirme lui avoir menti pour Ă©viter de nouvelles grossesses.
  « La Mère aux monstres » dans le recueil Toine.
  « Le Loup » dans Clair de Lune
ce rĂ©cit de chasse ( Ă©crit en novembre 1882 et publiĂ© en 1884) par le marquis d’Arville, chez le baron des Ravels est, de fait, une pièce de choix pour la thĂ©matique de la paternitĂ© : c’est l’histoire Ă©pique de la mort Ă  la chasse de son arrière-arrière-grand-père Jean d’Arville, le frère aĂ®nĂ© de François, en 1764, dans la forĂŞt de leur château en Lorraine. Les deux frères sont tous deux des chasseurs invĂ©tĂ©rĂ©s :
« Ils chassaient tous deux d’un bout Ă  l’autre de l’annĂ©e, sans repos, sans arrĂŞt, sans lassitude. Ils n’aimaient que cela, ne comprenaient pas autre chose, ne parlaient que de cela, ne vivaient que pour cela. Ils avaient au cĹ“ur cette passion terrible, inexorable. Elle les brĂ»lait, les ayant envahis tout entiers, ne laissant de place pour rien autre. [...] Mon trisaĂŻeul naquit pendant que mon père suivait un renard, et Jean d’Arville n’interrompit point sa course, mais il jura : “Nom d’un nom, ce gredin-lĂ  aurait bien pu attendre après l’hallali !” [...]
Et bientĂ´t une rumeur circula. On parlait d’un loup colossal, au pelage gris, presque blanc, qui avait mangĂ© deux enfants, dĂ©vorĂ© le bras d’une femme, Ă©tranglĂ© tous les chiens de garde du pays [...]. L’aĂ®nĂ© disait : “Cette bĂŞte-lĂ  n’est point ordinaire. On dirait qu’elle pense comme un homme.” [...]
Et voilĂ  que soudain, dans cette course Ă©perdue, mon aĂŻeul heurta du front une branche Ă©norme qui lui fendit le crâne ; et il tomba raide mort sur le sol [...]. Le cadet d’Arville [...] s’assit auprès du corps, posa sur ses genoux la tĂŞte dĂ©figurĂ©e et rouge, et il attendit en contemplant cette face immobile de l’aĂ®nĂ©. Peu Ă  peu une peur l’envahissait, [...] la peur aussi du loup fantastique qui venait de tuer son frère pour se venger d’eux. [...]
Avant de livrer bataille, le fort chasseur, empoignant son frère, l’assit sur une roche, et, soutenant avec des pierres sa tĂŞte qui n’Ă©tait plus qu’une tache de sang, il lui cria dans les oreilles, comme s’il eĂ»t parlĂ© Ă  un sourd : “Regarde, Jean, regarde ça !” Puis il se jeta sur le monstre. Il se sentait fort Ă  culbuter une montagne, Ă  broyer des pierres dans ses mains. La bĂŞte le voulut mordre, cherchant Ă  lui fouiller le ventre ; mais il l’avait saisie par le cou, sans mĂŞme se servir de son arme, et il l’Ă©tranglait doucement, Ă©coutant s’arrĂŞter les souffles de sa gorge et les battements de son cĹ“ur. Et il riait, jouissant Ă©perdument, serrant de plus en plus sa formidable Ă©treinte, criant, dans un dĂ©lire de joie : “Regarde, Jean, regarde !” Toute rĂ©sistance cessa ; le corps du loup devint flasque. Il Ă©tait mort. [...] Puis il replaça sur sa selle les deux cadavres l’un sur l’autre : et il se remit en route.
Il rentra au château, riant et pleurant, comme Gargantua Ă  la naissance de Pantagruel [...]. “Si seulement ce pauvre Jean avait pu me voir Ă©trangler l’autre, il serait mort content, j’en suis sĂ»r !” »
  « Le Papa de Simon » dans La Maison Tellier
Simon, le fils de la Blanchotte, vient Ă  l’Ă©cole pour la première fois et est moquĂ© et battu parce que sans père. Il veut se noyer mais est sauvĂ© par un « grand ouvrier », le forgeron Philippe Remy, Ă  qui il demande d’ĂŞtre son papa et qui finit par Ă©pouser la Blanchotte.
  « Un Parricide » dans Contes du jour et de la nuit
un couple de mondains riches est tuĂ© par un jeune menuisier, Georges Louis, dit Le Bourgeois », en fait leur fils qu’ils sont venus tardivement dĂ©couvrir et qu’ils rejettent Ă  nouveau ; « cet homme Ă©tait un enfant naturel sans doute, mis autrefois en nourrice dans le pays, puis abandonnĂ© ».
  « Le Père » (Novembre 1883) dans Les Contes du Jour et de la nuit
le personnage de François Tessier n’assume pas sa paternitĂ© puis il est rongĂ© par le remords des annĂ©es plus tard. La mère se prĂ©nomme Louise, et le fils, Louis.
  « Le Père » dans Clair de Lune (Juillet 1887)
Jean de Valnoix, accompagnĂ© de son chien Bock (Ă  rapprocher de la nouvelle« Garçon, un bock !... »), aide une bohĂ©mienne, Elmire, qui vient d’accoucher ; le vrai père est un gendarme mariĂ©.
  « Le Petit » dans les Contes du jour et de la nuit
M. Lemonnier a Ă©pousĂ© une voisine, Jeanne, qui meurt en couches. Il Ă©lève son fils Jean avec un ami d’enfance de Jeanne, M. Duretour. Un soir de dispute, sa bonne CĂ©leste lui rĂ©vèle que Jean n’est pas son fils, mais celui de M. Duretour, et il se pend durant la nuit en laissant une lettre pour M. Duretour : « “Je vous laisse et je vous confie le petit.” ».
« Ce conte connaĂ®tra un Ă©largissement, trois ans plus tard, avec “Monsieur Parent”. DĂ©veloppant le thème du bâtard (que Maupassant reprend frĂ©quemment et, surtout, depuis la naissance de son premier fils), il en Ă©tudie deux aspects : le rĂ´le fatal de cet enfant dans une famille, les rĂ©actions d’un père trompĂ©. Quand l’Ă©crivain se placera au point de vue de l’enfant, nous aurons Pierre et Jean. » (Maupassant, Contes et nouvelles, t. I, Gallimard, coll. Bibliothèque de la PlĂ©iade, texte Ă©tabli et annotĂ© par Louis Forestier, note de la page 957, p. 1582).
  « Le Testament » dans Les Contes de la bĂ©casse
Anne de Courcils a deux fils avec son mari Gontran [...] Jean, un, prĂ©nommĂ© RenĂ©, avec son amant secret Simon [...] Pierre de Bourneval. A sa mort, elle laisse un testament qui fait Ă©clater toutes la vĂ©ritĂ© en prĂ©sence du mari, de l’amant et des trois fils.
  « M.Jocaste » dans Gil Blas
mariĂ©e Ă  16 ans Ă  un vieil homme, une jeune fille a une liaison deux ans plus tard avec un jeune homme, Pierre Martel, elle meurt en donnant naissance Ă  une fille ; le vrai père oublie son enfant, puis la retrouve Ă  la mort de son père officiel, alors qu’elle a 18 ans et est le portrait vivant de sa mère. Pierre finit par Ă©pouser sa propre fille.
  « Monsieur Parent » dans le recueil Ă©ponyme
Henri Parent, sa femme Henriette qui le tyrannise, leur petit garçon Georges, Paul Limousin l’« ami » du mĂ©nage. La vieille bonne Julie rĂ©vèle Ă  monsieur Parent son infortune et que son fils n’est pas de lui mais de l’autre. Et monsieur Parent de se torturer pour savoir de qui Georges est le double : de lui ou de Limousin ?, avant de chasser sa femme, son amant et leur fils au cours d’une soirĂ©e violente.
  « Nuit de NoĂ«l » dans Mademoiselle Fifi
Henri Templier rencontre dans la rue une « femme errante » et l’invite chez lui pour un rĂ©veillon galant ; en fait la femme accouche. « L’enfant ? Je l’envoyai chez des paysans de Poissy. Il me coĂ»te encore cinquante francs par mois. Ayant payĂ© dans le dĂ©but, me voici forcĂ© de payer jusqu’Ă  ma mort. Et, plus tard, il me croira son père. »
  « Un Fils » dans les Contes de la BĂ©casse
le narrateur raconte comment il s’est dĂ©couvert un fils d’une vingtaine d’annĂ©es au fin fond de la Bretagne, nĂ© du viol qu’il avait commis sur une petite servante, Jeanne, dans une hĂ´tellerie. Terrible : la jeune mère Ă©tait morte en couches, entre autres horreurs.
Commentaire : se vĂ©rifie dans cette nouvelle d’une vingtaine de pages, que, dans les histoires d’enfants naturels de Maupassant, si le nourrisson survit, il devient inexorablement un ratĂ©, voire un monstre criminel. S’expriment les remords des amours insouciantes parce qu’elles peuvent causer la mort et crĂ©er la vie, sans nulle proportion ni correspondance avce le caprice du moment.
  « Une veuve » dans Clair de lune.

Chez d’autres Ă©crivains

  BALZAC H.de, Le Père Goriot.
  GIDE A., Les Faux Monnayeurs
l’un des personnages, Bernard Profitendieu, dĂ©couvre, au dĂ©but du roman, sa bâtardise.
  JAMMES F., La Divine Douleur ; la nouvelle « Le Bâtard »
dans l’Ĺ“uvre de Francis Jammes, tant en prose qu’en vers, apparaĂ®t souvent le thème de l’amour hors mariage, d’oĂą ses quatre romans aux noms de jeunes filles, et sur l’enfant nĂ© hors mariage. La nouvelle « Le Bâtard » est particulièrement important pour l’auteur, ce que suggère sa place dans le recueil qu’il clĂ´t. Jammes en effet a vĂ©cu jusqu’Ă  sa mort avec un secret dĂ©couvert dans les papiers de son père Ă  la mort de celui-ci en 1888, papiers aussitĂ´t dĂ©truits : il Ă©tait, sinon un bâtard, du moins le fils d’un bâtard, puisque son père est nĂ© hors mariage.
Dans cette nouvelle, il ne raconte pas sa vie, il la transforme : c’est l’histoire de la dĂ©couverte, par l’enfant lui-mĂŞme, qu’on lui a menti. Et cela parce qu’Ă  l’Ă©cole, des enfants l’ont traitĂ© de bâtard, mot qu’il ne connaissait pas, d’oĂą le recours au dictionnaire pour dĂ©couvrir l’horreur : « Bâtard, n. et adj., dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© de l’espèce ».
  MAURIAC F., Le Sagouin.
  ZOLA E., Les Coquillages de Monsieur Chabre
nouvelle très amusante.

Ouvrages théoriques

  BAYARD P., Maupassant, juste avant Freud.
  BIENVENU J., Maupassant, Flaubert et le Horla
Alfred Le Poittevin, son oncle, serait une autre figure paternelle de Maupassant, en plus de Flaubert et de Gustave de Maupassant.

Remarques diverses

  On peut relier le thème de la paternitĂ© et de la bâtardise au problème de la « naissance » du roman et de la typologie romanesque dans Romans des origines et origines du roman de Marthe Robert. Cependant, c’est assez subtil pour des Ă©lèves.
Extraits de la Quatrième de couverture :
"Du conte de fĂ©es et du feuilleton populaires aux plus hautes crĂ©ations littĂ©raires, le hĂ©ros romanesque est toujours soit l’enfant trouvĂ© qui refait le monde Ă  sa guise soit le bâtard qui cherche Ă  imposer sa volontĂ© au monde."
"Indissolublement liés dans toute figure romanesque"
"nostalgie du paradis perdu ou ambition conquérante".
  Constatant la rĂ©currence du thème du fils naturel dans les textes de Maupassant, Louis Forestier, rĂ©dacteur des commentaires d’une Ă©dition des Contes de la BĂ©casse pose la question « Faut-il rapprocher cette prĂ©occupation de la liaison qu’entretenait alors Maupassant avec JosĂ©phine Litzelmann et d’oĂą naquit un garçon le 27 fĂ©vrier 1883 ? ».
  Assez nombreux dans l’Ĺ“uvre de Maupassant, les infanticides ("L’Enfant", « La Confession », « Rosalie Prudent », ...)sont justifiĂ©s.
  Lorsque le nourrisson survit il devient un ratĂ© (« Un fils », « L’AbandonnĂ© », ...) voire un monstre criminel (« Un parricide », « L’Orphelin », ...)
  Pas de paternitĂ© ou de maternitĂ© heureuses. Sur quoi fonder la paternitĂ© ? Le thème tragique du bâtard, condamnĂ© au malheur, rejoint la veine dĂ©sabusĂ©e de la paternitĂ© incertaine, torturante et destructrice. (« Le Père », « Le Petit », « Monsieur Parent », ...)
  Le prĂ©nom Jean, ou sa variante Ă  dĂ©sinence fĂ©minine Jeanne ou son analogue Georges est un prĂ©nom clĂ© chez Maupassant, un avatar de « je » (voir la forme ancienne « Jehan »). A rapprocher du loup, masque de soi(e).
  La duplication des titres de nouvelles (deux fois « L’enfant » et deux fois « Le Père ») comme des prĂ©noms masculin/ fĂ©minin dans les nouvelle (Louis et Louise ; Jean et Jeanne, Henri et Henriette) est Ă  inclure dans la thĂ©matique du double chez Maupassant.

Site utile

  MAUPASSANT.FREE
site de l’Association des amis de Guy de Maupassant
l’article « Une stratĂ©gie de perversion » est intĂ©ressant.


Ce document constitue une synthèse d’Ă©changes ayant eu lieu sur
Profs-L (liste de discussion des
professeurs de lettres de lycée) ou en privé, suite à une demande initiale
postée sur cette même liste. Cette compilation a été réalisée par la
personne dont le nom figure dans ce document. Fourni Ă  titre d’information
seulement et pour l’usage personnel du visiteur, ce texte est protĂ©gĂ© par la
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