WebLettres : Dossiers et synthèses

Il s’agissait de constituer un corpus pour s’interroger sur l’image du pÚre dans les textes relevant du biographique (programme de 1re).

Textes littéraires

 ► ABECASSIS E., Mon pÚre.
 ► BAZIN H., VipÚre au poing.
Il y a beaucoup à dire justement sur le pÚre, littéralement phagocyté par sa femme, lequel, du fait de son mariage, est victime d’une véritable diminutio capitis. Voir également ci-dessous la rubrique « films ».
 ► CELINE L.-F., Mort à crédit.
Un pÚre représenté comme un pantin gesticulant, triste parodie de paterfamilias, avec l’avantage d’un style unique, à la fois « parlé » et « respiré », qui impressionne beaucoup les élÚves.
 ► CHAIX M., Les Lauriers du lac de Constance.
Marie Chaix est la soeur d’Anne Sylvestre, la benjamine de 4 enfants. Leur pÚre fut le bras droit de Doriot et le sous-titre du livre est « Chronique d’une collaboration ». Elle retrace le parcours de son pÚre et analyse vers la fin la difficulté de communiquer avec lui. Existe en poche.
 ► CHATEAUBRIAND F.-R., Mémoires d’Outre-Tombe, premiÚre partie, III, 3.
On peut en compléter l’étude par un extrait de la biographie de Ghislain de Diesbach, Chateaubriand (1995).
 ► COLETTE, Sido (le chapitre qui concerne le « capitaine » Colette).
 ► CLIFF W., La Dodge (voir des notes de lecture sur le site de Françoise Chatelain).
 ► DELAY F., Dit Nerval (voir des notes de lecture sur le site de Françoise Chatelain).
 ► ERNAUX A., La Place.
 ► FOURNIER, Il a jamais tué personne mon papa.
 ► GARY R. (AJAR E.), La Vie devant soi.
Un pÚre falot, sorte d’ectoplasme qui contraste fortement avec le pÚre rêvé par Momo (un policier viril, rude et sécurisant qui vient le prendre aux épaules quand rien ne va plus).
 ► GISBERT F.-O., L’Américain.
 ► HUGO V., La Légende des siÚcles, « AprÚs la bataille ».
 ► JARDIN P., Le Nain jaune.
 ► KAFKA F., Lettre au pÚre (relations conflictuelles et complexes, mêlant fascination et sentiment d’écrasement).
 ► LE CLEZIO J. M. G., L’Africain.
 ► MACCHIA G., Le Silence de MoliÚre (Esprit-Madeleine Poquelin, fille de MoliÚre, se raconte et raconte son pÚre).
 ► MORGIEVE, Le petit homme de dos (Pocket n°10607).
Le même auteur a publié un livre sur son propre enfant.
La revue Le Matricule des Anges a fait il y a quelques années un dossier sur MorgiÚve (Le Matricule des Anges, BP 20225, 34004 Montpellier cedex 1).
 ► PAGNOL M., La Gloire de mon pÚre.
 ► QUINT M., Effroyables jardins (un extraordinaire portrait du pÚre en clown pathétique).
 ► RENARD J., Poil de Carotte.
 ► REZA Y., Hammerklavier.
Trois textes sont consacrés à son pÚre, alors que ce dernier vient de mourir : Un rêve, où il rencontre Beethoven au paradis, Hammerklavier, consacré à une sonate de Beethoven, et le Masque de la mort, texte poignant et drÃŽle à la fois, où le vieil homme constate les ravages du temps et de la maladie en se regardant dans un miroir.
 ► REZA Y., Une désolation (voir des notes de lecture sur le site de Françoise Chatelain).
 ► ROUSSEAU J.-J., Les Confessions, Livre I (la découverte de la lecture avec le pÚre).
 ► SARRAUTE N., Enfance.
 ► SARTRE J.-P., Les Mots.
A mettre en parallÚle avec un extrait de la biographie d’Annie COHEN-SOLAL, Sartre, 1905-1980, (1985).
 ► VALLES J., L’Enfant.

Films

 ► OZU, Gosses de Tokyo.
Notamment une scÚne où les enfants ont vu leur pÚre se faire humilier par son patron,et refusent le bol de riz qu’il leur tend, tout un subtil jeu de regards, c’est plein de tendresse et lourd de sens. Cet extrait est analysé dans une cassette du CRDP consacrée à l’analyse filmique.
 ► BROCA (de) P., VipÚre au poing.
Avec Catherine Frot dans le rÃŽle de Mme Rezeau, Jules Sitruk dans le rÃŽle du narrateur Brasse Bouillon et Jacques Villeret dans le rÃŽle de M. Rezeau. Ce film est en réalité une sorte de remake, car en 1971, Pierre Cardinal avait déjà adapté le roman pour la télévision, avec l’inoubliable Alice Sapritch dans le rÃŽle de Mme Rezeau.