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Article : [815] - Organisation des oraux blancs en Première


dimanche 6 novembre 2011

Par Katell

Il s’agissait de collecter des témoignages de collègues à propos de l’organisation d’oraux blancs de français en classe de 1re dans leurs établissements : comment résoudre les difficultés liées aux contraintes d’emplois du temps, à la rémunération parfois incertaine des heures supplémentaires, aux classes non prises en charge pendant les plages d’oraux ?
Synthèse mise en ligne par Delphine Barbirati.

Témoignages de ceux qui ne font pas d’oraux

  « Nous avons une année fait du semi-bénévolat : les heures n’étaient pas payées mais nous pouvions prendre sur celles de seconde. Depuis cette solution ne convient plus à personne. »
  « Face à la mauvaise volonté de la direction, nous n’organisons pas d’oraux blancs ; c’est dommage pour les élèves mais ce sont les personnels de direction qui sont payés pour organiser ce genre de chose, pas nous. »
  « A chacun ses problèmes. Les enseignants de français se rajoutent des heures de travail, le plus souvent non rémunérées, alors que l’Administration dispose au moins de la quotité d’heures supplémentaires qu’elle prélève sur les traitements de professeurs absents, malades ou en congé. 20 élèves en oral blanc, c’est 20 heures de présence. Si vos supérieurs désirent un oral blanc, qu’ils l’organisent en banalisant une semaine ; si vous voulez le faire sur votre temps libre et de façon totalement bénévole, c’est, de mon point de vue une initiative admirable et sainte. »
  « Dans mon lycée, pas d’oraux blancs : chaque collègue s’organise comme il veut pour la préparation de l’oral. Chez nous aussi, il semblerait que l’équipe de direction soit plutôt favorable ou du moins n’est pas défavorable à des oraux blancs mais l’équipe de lettre préfère majoritairement ne pas en organiser. »

Témoignages de ceux qui font des oraux en semaine banalisée ou lors des écrits blancs.

  Parmi ceux-là, certains sont payés en HSE.
  « Pour nous, le problème est un peu différent : nous pouvons banaliser nos cours à l’occasion des oraux blancs. Chacun fait comme il l’entend, nous interrogeons souvent les élèves en dehors de nos heures. Ils perdent donc des heures dans les autres matières, et nous faisons du "semi-bénévolat" : on ne nous paie qu’en fonction du nombre d’Heures Supplémentaires Effectives qui restent disponibles. S’il s’agit d’interroger en dehors de toutes les heures de cours, en "plus", alors il faut prendre une décision collective : ou vous maintenez les oraux en dehors du temps de cours, ou vous annulez simplement. Après tout, aucun texte n’oblige à préparer correctement ses élèves. Si votre direction juge que ces oraux sont une gêne, qu’elle l’explique elle-même aux élèves et aux parents. »
  « Dans mon lycée, nous sommes d’accord, nous calculons le nombre d’heures nécessaires, nous additionnons nos services et nous voyons ce qui dépasse. Cette année, nous avons une collègue TZR en sous-service, elle utilisera son supplément d’heures à faire passer les oraux. »
  « Dans notre lycée, nos élèves n’ont pas cours pendant que nous faisons passer les oraux blancs, un seul oral par année scolaire. « 
  « J’ai presque toujours eu la chance de travailler dans des établissements où l’on banalisait 4 ou 5 jours, de manière que les oraux blancs se passent bien, pour les professeurs comme pour les élèves. Toute autre solution me pousserait à tenter de convaincre mes collègues d’y renoncer purement et simplement. »
  « Dans notre établissement, pendant plusieurs années, tous les professeurs de lettres, collège et lycée confondus, étaient sollicités pour aider leurs collègues de 1ère à faire passer les oraux, sur leur temps libre, tandis que les professeurs de 1ère pouvaient s’ils le désiraient, se libérer de leurs heures de cours. Depuis deux ans, nous avons obtenu que tous les professeurs, de 1ère comme des autres niveaux soient libérés, s’ils le souhaitent, des quelques heures qui leur permettent de se rendre disponibles pour une ou deux demi-journées d’oraux. Cela fonctionne plutôt bien. »
  « Dans notre lycée, nous organisons des oraux blancs pour tous les élèves de 1ère, soit 180 environ, en Mai :
Examinateurs : tous les profs de français s’y mettent, y compris ceux qui n’ont que des secondes et surtout eux, car ils assurent ces oraux sur leurs heures de modules et d’aide individualisée en les globalisant, heures qui au mois de Mai, n’ont plus guère d’importance ; les profs qui n’ont que des 1ère les font en heures supplémentaires, à leur rythme : une quarantaine d’élèves sur 3 semaines environ), et rémunérés en HSE. Personne ne fait passer ses propres élèves.
Epreuve : l’interrogation est de 1/4 d’heure : 10 minutes d’exposé et 5minutes d’entretien ; nous comptons 10 élèves en 3heures car ils ont aussi leurs 30minutes de préparation.
Impact au niveau du lycée : les cours des collègues ne sont pas supprimés : les élèves quittent le cours pour le temps de leur passage à l’oral ; ce qui fait qu’il en manque au plus 1 ou 2 par heure, et de façon sporadique. Les élèves de 1ère gardent tous leurs cours, ceux de seconde gardent leurs cours en classe entière. Les élèves, parents, collègues et administration en voient tous l’intérêt, et sont partie prenantes : Proviseur-adjoint et secrétaire organisent les plannings d’interrogation, les convocations d’élèves etc. Cela peut paraître idyllique, mais ce sont les conditions que nous avons imposées en équipe, faute de quoi nous ne ferions pas d’oraux blancs, car ils ne sont pas compris dans nos obligations de service. »
  « Dans mon lycée, académie de Versailles, depuis plusieurs années nous organisons chaque année un oral blanc par élève pour tous les élèves de première soit environ 320 élèves comme suit :
cela a lieu sur nos 1/2 journées de liberté, en plus de nos cours donc, entre fin janvier et fin mai.
Les examinateurs sont les professeurs, essentiellement de 1ère, qui acceptent cette surcharge de travail, moyennant rétribution en heures supplémentaires, des HSE car aujourd’hui, nous n’arrivons plus à obtenir des HSA pour cela. Nous avons dû résister et insister cette année pour obtenir, comme l’an passé, d’être payés 1 HSE pour 2 et non 3 candidats puisque nous ne sommes pas payés pendant la première demi-heure de préparation, que nous rédigeons un compte- rendu écrit et des conseils à destination de chaque élève, remis via son professeur de français, et que nous devons étudier préalablement les listes des élèves et formuler des questions ; je précise que nous avons obtenu gain de cause après négociation, en faisant valoir que rien ne nous obligeait à accepter cette surcharge de travail, si la rémunération était insuffisante. Vu que les volontaires pour faire passer les oraux ne se bousculent pas, il a suffi que nous soyons 2 à ne pas céder pour que nous obtenions gain de cause.
Pour 3 heures d’interrogation, nous faisons passer 7 élèves, dans les conditions du bac.
La plupart d’entre nous préfère que cela se passe de façon anonyme et nous ne faisons donc pas passer nos classes.
La plupart de mes collègues sont hostiles à l’idée de journées banalisées. »
  « Dans mon lycée, Académie de Versailles, voici notre organisation, qui fonctionne depuis des années :
au retour des vacances de Pâques, les profs de lettres de Première ont une semaine banalisée, sauf pour les heures qu’ils veulent vraiment assurer, par exemple mes heures en Terminale L, et qu’ils précisent auparavant au moment de l’établissement du planning par le proviseur-adjoint pour faire passer les élèves des autres collègues, sur le temps habituel de leur emploi du temps. Chacun fait passer à peu près le nombre de candidats correspondant à son effectif de Première de l’année et ça demande environ une semaine, voire dix jours. S’il est nécessaire d’Å“uvrer une ou deux heures de plus que notre emploi du temps hebdomadaire, elles nous sont payées en HSE. Les élèves de Première ne sont pas libérés de cours, ils s’échappent, un par un, de tel ou tel cours pour une cinquantaine de minutes. Jusqu’ici ce système a convenu à tous et devrait pouvoir servir de modèle aux proviseurs récalcitrants. »
  « Dans notre établissement rurbain de la Seine-Maritime, nous sommes une petite équipe de
5/ 6 professeurs dont certains en double poste ailleurs :
nous avons quelques années fonctionné en faisant passer les oraux en dehors des heures de cours et en supprimant quelques heures, les modules en Seconde ou les AI, sinon il était impossible de faire passer tout le monde.
Résultat : épuisement à préparer et les oraux et les cours, ou d’enchaîner cours et oraux car les heures où nous ne faisons pas cours sont aussi des heures de travail, surtout lorsqu’on fait 21 ou 22 heures de cours par semaine
des oraux se déroulant sur 1 mois car il faut aussi jongler avec les échanges linguistiques des uns et des autres
et une impression d’injustice : ceux qui passaient 1 mois plus tard n’avaient pas un nombre si important de textes en plus par rapport à ceux qui sont passés en premier.
Nous avons donc opté pour une "fausse" semaine banalisée : le professeur choisit les journées assurées et celles qui sont supprimées pour les oraux : parfois il est impossible d’assumer certains cours lorsque nous avons 2 ou 3 classes à faire passer. Nous pouvons ne faire que des oraux. Le temps passé en plus de notre service est payé en HSE. Nous acceptons donc aussi de travailler des demi- journées où nous n’avions pas cours. L’ensemble se fait sur 10 jours maximum : du coup les élèves et les professeurs sont vraiment mobilisés, cela ne s’éternise pas en longueur, l’effet de surprise est le même pour tous. Tous les profs mettent la main à la pâte. »
  « Dans notre lycée, dans l’Aube, nous ne voulons pas non plus surcharger notre travail et depuis trois ans nous faisons passer les élèves pendant la semaine de bac blanc des terminales en supprimant nos heures de cours sauf si nous voulons les maintenir. Tous les professeurs de français sont concernés de manière équitable, c’est-à-dire que dans cette semaine nous assurons autant
d’heures que d’habitude mais avec un emploi du temps modifié, et les plannings sont faits par la coordinatrice de lettres, de même d’ailleurs que pour les copies que nous nous répartissons. Si par hasard nous devions faire plus d’heures nous serions payés en HS mais en général nous arrivons à
nous débrouiller comme cela. C’est de toute façon la condition pour que nous fassions encore des bacs blancs car auparavant c’était en plus des cours sur une durée de 3 semaines ou un mois et c’était complètement épuisant. Une année nous avions d’ailleurs refusé de les faire et les résultats n’avaient pas été pires. Comme ce n’est pas inscrit dans notre charge de travail je crois qu’il ne faut vraiment pas que nous nous laissions faire : on nous en demande suffisamment. »
  « Dans notre lycée, à Strasbourg, nous avons expérimenté pour la première fois les oraux blancs en 2008. Nous souhaitions les faire passer au moment du bac blanc, donc en mars, mais l’administration ne l’a pas voulu à cause des cours de seconde qui n’auraient pas été assurés. Elle nous a proposés la
période comprise entre le 09 et le 11 juin, c’est-à-dire du lundi au mercredi midi.
avantage : les conseils de classe de 2nde étant passés, le fait de ne pas assurer les cours devenait moins gênant. Nous avons reçu quelques HSE pour compenser la lourdeur du service.
autre avantage : tous les élèves de 1ère se sont présentés et, sauf quelques rares exceptions, ont fort bien "joué le jeu ". La proximité de l’examen a joué en faveur de cette option.
inconvénient : pour les collègues qui devaient ensuite interroger à l’EAF, cela faisait un surcroît de travail assez lourd à absorber.
Conclusion : nous avons redemandé, pour l’année prochaine, que la date soit déplacée en mars, mais la décision n’est pas encore prise. »

Témoignages de ceux qui font autrement

  « Cette année, je mets en place, pour chaque trimestre, ce que je n’ai fait que pour le troisième trimestre l’année dernière :
sur deux semaines, en profitant de quelques plages libres mais surtout de mercredis après-midi et samedis matin, j’interroge chaque élève de ma seule classe de première dans les conditions de l’oral du bac. J’ai construit un tableau des convocations, les élèves s’inscrivent. Peut-être le lycée pourra-t-il me payer quelques heures mais ce n’est pas pour moi une condition préalable. Bien sûr, je ne refuse absolument pas le paiement d’heures et je calcule :
cet oral compte dans la moyenne du trimestre et me permet de faire un devoir écrit en moins dans le trimestre ; ma moyenne trimestrielle est constituée d’un oral blanc et d’un écrit blanc et de quelques devoirs « brefs » ; or, je fais passer trois élèves par heure à l’oral et je suis capable d’enchaîner des passages pendant toute une demi-journée car ce n’est pas désagréable ni très fatigant d’entendre nos élèves, alors que je corrige plutôt deux copies par heure et que je sature au bout de deux ou trois heures... Conclusion : je gagne du temps avec ce système des oraux et, que je sache, nos week-ends de correction ne sont pas payés en HSE. Autre remarque : comme j’interroge les élèves de ma classe, je n’ai pas à étudier des listes.
Ce rendez-vous oral trimestriel devrait faciliter les cours et la formation.
En revanche, l’organisation a été assez lourde pour ce premier trimestre : la conception des tableaux d’inscription, le choix des dates, en tenant compte des conseils de classe, réserver une salle, prévenir tout le monde. Normalement, tous ces éléments de l’organisation seront réexploitables pour les prochains trimestres et, si je maintiens le dispositif, pour les années à venir. Pour le premier trimestre, tout se passe bien, les élèves se sont inscrits, me semble-t-il, avec une foi dans l’utilité du dispositif. Mais je ferai le bilan à la fin de l’année. »
  « Les oraux blancs sont intéressants parce qu’ils mettent les élèves dans les conditions de l’examen, ce qui est bien sûr un bon entraînement. Mais il faut reconnaître que c’est très lourd tant dans l’organisation des professeurs qui les font passer que dans la vie de l’établissement : on
comprend que les parents de seconde protestent. Si le but est d’entraîner les élèves à la prestation demandée, il y a d’autres moyens pour compléter un oral blanc : en ayant recours aux nouvelles technologies, on peut demander aux élèves de s’enregistrer pour la partie exposé, dans un laboratoire de langues ou avec des MP3 si l’établissement est équipé, le nôtre vient d’investir dans un achat groupé : vous récupérez les cassettes ou les fichiers sur clé, ou encore par envoi électronique. On peut aussi les entraîner à la maison, comme pour l’écrit, en les faisant s’enregistrer chez eux, en DM en quelque sorte. Pour l’entretien, une synthèse de questions possibles sur les objets d’étude peut permettre d’organiser des entretiens entre les élèves. Et 5 minutes par-ci, 3 minutes par-là, en fin de séquence, interroger les élèves individuellement en cours aussi sur l’objet d’étude, c’est profitable pour la classe, et permet aussi un entraînement efficace. J’ai testé tout ça l’an passé avec beaucoup de bonheur. »
  « A mon avis il est inutile, voire nuisible, de faire des oraux blancs de cette façon. Vous pouvez très bien les organiser dans votre classe et de manière collective : un élève interrogé devant les autres, à la fin de l’année seulement les volontaires d’abord, puis quelques désignés. Cela se termine par une critique collective, positive et constructive ; il n’est pas besoin que tout le monde passe : dans le cas d’une prestation individuelle, si on a une bonne note, on se repose sur ses lauriers sinon on panique ; la prestation collective, cela a tous les intérêts : gain de temps et d’énergie, simplicité, anti-individualisme. »
  « Dans mon lycée, chacun se débrouille comme il peut avec ses élèves et ce en dehors des cours et bénévolement. En effet, ce n’est pas que l’administration refuse l’idée d’une semaine banalisée mais c’est une mésentente dans l’équipe qui n’a jamais permis de mettre en place ce type de projet. J’en suis très attristée car je considère que l’oral doit se préparer autant que l’écrit. J’oeuvre donc dans ce sens en interrogeant des élèves à l’oral en fin d’explication de texte sur une nouvelle problématique et en proposant après les vacances de Pâques des oraux blancs facultatifs à mes élèves sur mes créneaux libres. C’est épuisant mais je considère que c’est important. J’aimerais vraiment que l’institution soit plus autoritaire parfois. »

Remarques diverses

  « Une suggestion : demandez à la direction, si elle tient à ce que les élèves s’entraînent à l’oral, de banaliser une semaine pendant laquelle les professeurs de 1ère échangeront leurs classes pour faire passer les oraux blancs. Comme le nombre d’heures excédera le temps de travail de chacun, le volet d’heures restant devra être payé à chacun en HS. Cette semaine d’oraux est, pour les professeurs, épuisante et personnellement je ne comprendrais pas qu’un tel travail ne soit pas rémunéré. Il faut des moyens. Sinon, nul n’est tenu à l’impossible. »
  « Je trouve qu’il y a des limites au bénévolat. Qu’y gagne-t-on ? pas grand-chose, même en considération. Tout ceci est considéré comme normal pour les familles très consommatrices, et les administrations préfèrent rester aveugles sur la quantité de travail et la fatigue que cela représente, c’est plus confortable. Donc, soit on estime qu’un oral représente une copie, et sur l’année, à tour de rôle, on fait passer au rythme de deux ou trois élèves par semaine des colles, ce qui sous-entend qu’on n’en a pas 125 en première. Soit on se limite à l’oral blanc traditionnel qui a lieu durant les bacs blancs écrits, sur une semaine banalisée. Certes nous avons un métier humain, mais le système qui consiste à nous culpabiliser est parfaitement odieux, il ne faut pas y céder. »
  « Je pense que la situation n’est pas admissible et que si vous faites ce que vous demande la direction, c’est la porte ouverte à tous les abus. D’autant plus que de demander à vos collègues de vous remplacer bénévolement n’a pas de caractère légal. Je ne vois pas, d’ailleurs, pourquoi ils le feraient. Dans mon lycée, la semaine des oraux est banalisée pour les professeurs de français. Nous n’assurons pas nos cours et faisons passer les oraux. Personne ne nous remplace, vu que nous ne sommes pas absents du lycée. »
  « Hélas, nous organisons des oraux blancs chaque année, avec un surcroît de travail car c’est aussi la semaine d’un écrit blanc ; et nous n’avons aucune HS sous prétexte que nous libérons les autres classes. Cette semaine-là, tous les emplois du temps sont bouleversés car ont aussi lieu les autres bacs blancs. »
  « Nous avons plusieurs fois renouvelé la demande d’HS, en vain : on nous a répondu qu’il nous restait la possibilité de ne plus organiser cette semaine. Jouant ainsi avec notre conscience professionnelle, nous renouvelons l’expérience chaque année. »
  « Nous avons eu ce problème : nous avions mis en place un système où lors de la semaine de rentrée des vacances de pâques, tous les professeurs de français étaient libérés de leurs cours et faisaient passer tous les élèves de Première, qui eux n’étaient pas libérés des autre cours mais
s’absentaient d’un cours individuellement pendant leur oral. L’année dernière, ce dispositif a été remis en cause au motif notamment que les parents ne comprenaient pas qu’on libère les secondes de leurs cours de français : il aurait donc fallu qu’en plus des oraux nous assurions nos cours. Nous avons purement et simplement refusé par une lettre au proviseur : soit nous faisons passer les oraux en étant libérés de cours cette semaine, ce qui d’ailleurs nous fait faire des heures en plus, soit nous ne faisons pas d’oraux. Je pense que c’est une mesure à décider en conseil d’administration : les parents des élèves de seconde peuvent comprendre que lorsque leurs enfants seront en Première, ils apprécieront un oral blanc qui par ailleurs est très profitable mais les professeurs ne sont pas corvéables à merci. Donc nous avons l’année dernière réussi à maintenir le dispositif en vigueur : libération des cours de français pour les profs pendant une semaine. A voir les années suivantes. »


Ce document constitue une synthèse d’échanges ayant eu lieu sur
Profs-L (liste de discussion des
professeurs de lettres de lycée) ou en privé, suite à une demande initiale
postée sur cette même liste. Cette compilation a été réalisée par la
personne dont le nom figure dans ce document. Fourni à titre d’information
seulement et pour l’usage personnel du visiteur, ce texte est protégé par la
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