Améliorer la rédaction du commentaire littéraire : les citations

Exercice d'association

Repérer l'erreur commise en ce qui concerne les citations.
Aux vers 1, 2, 3, l’auteur nous pose des questions rhétoriques, ce qui interpelle le lecteur et accentue son opinion. Il utilise aussi le registre pathétique. Puis dans le vers 16 avec « hélas ! », l’auteur nous montre son désespoir et cherche la compassion du lecteur. Ainsi que dans les vers 17 à 24, avec la ponctuation expressive : l’auteur exprime sa colère, son indignation et accentue son argumentation.
Dans ce poème, l’auteur, Victor Hugo, nous parle de « tous ces enfants » qui travaillent durement. Tout d’abord, pour souligner les sentiments des enfants, il nous dit que « pas un seul ne rit ». Ces « doux êtres pensifs », faibles de « rachitisme », n’ont d’ailleurs pas le choix de se soustraire au travail : « petits comme nous sommes, Père, voyez ce que nous font les hommes ». Quand on pense que « ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules » doivent « travailler quinze heures sous des meules », cela fait pitié. De plus, ils doivent travailler « de l’aube au soir » en exécutant « dans la même prison, le même mouvement ».
Ensuite, le lieu de travail de ces malchanceux est un endroit où ils restent toute la journée, de l’aube au soir. En le qualifiant de bagne et d’enfer, l’auteur montre que les enfants ne peuvent rien faire pour sortir de ce malheur.
« Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue » : cette anaphore insiste sur le fait qu’ils ne peuvent pas vivre comme de simples enfants, ils sont privés du plaisir de jouer ; »Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! » montre qu’ils sont dépassés par cette situation qui pèse sur eux comme une fatalité.