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Exercice à trous


Exercice à trous : « Réviser les personnages de La Peste »

 > > > À quels personnages du roman de Camus renvoient les phrases données ?

Le docteur Bernard buta sur un rat mort, au milieu du palier...

M. , long et noir, et qui ressemblait moitié à ce qu'on appelait autrefois un homme du monde, moitié à un croque-mort,...

Le docteur remarqua que Grand, parlant de , l'appelait toujours "le désespéré".

portait des habits de coupe sportive et semblait à l'aise dans la vie.

- Envoyez-lui deux cents francs, demanda , ce sera une bonne surprise pour elle. Elle croit que je ne pense jamais à elle. Mais la vérité est que je l'aime beaucoup.

À ce point du récit qui laisse derrière sa fenêtre, on permettra au narrateur de justifier l'incertitude et la surprise du docteur, puisque, avec des nuances,sa réaction fut celle de la plupart de nos concitoyens.

M. , le juge d'instruction, déclara au docteur Rieux, qu'il avait trouvé le prêche du père Paneloux "absolument irréfutable".

- J'espère, dit le juge après un certain temps, que Philippe n'aura pas trop souffert. C'était la première fois que lui entendait prononcer le nom de son fils et il comprit que quelque chose était changé.

se secoua. Là était la certitude, dans le travail de tous les jours. Le reste tenait à des fils et à des mouvements insignifiants, on ne pouvait s'y arrêter. L'essentiel était de bien faire son métier.

Oui, il y avait dans le malheur une part d'abstraction et d'irréalité. Mais quand l'abstraction se met à vous tuer, il faut bien s'occuper de l'abstraction. Et savait seulement que ce n'était pas le plus facile.

Mais il savait aussi qu'il arrive que l'abstraction se montre plus forte que le bonheur et qu'il faut alors, et seulement, en tenir compte. C'est ce qui devait arriver à ...

La voix de s'éleva sourdement : "Par une belle matinée du mois de mai, une élégante amazone parcourait, sur une superbe jument alezane, les allées fleuries du Bois de Boulogne."

Et puis il a fallu voir mourir. (...) Et je me suis aperçu alors que je ne pouvais pas m'y habituer. J'étais jeune et mon dégoût croyait s'adresser à l'ordre même du monde. Depuis, je suis devenu plus modeste. Simplement, je ne suis toujours pas habitué à voir mourir. Je ne sais rien de plus. Mais après tout... se tut et se rassit. Il se sentait la bouche sèche.

Bien entendu, ajoutait , il est menacé comme les autres, mais justement, il l'est avec les autres. Et ensuite, il ne pense pas sérieusement, j'en suis sûr, qu'il puisse être atteint de la peste. Il a l'air de vivre sur cette idée, pas si bête d'ailleurs, qu'un homme en proie à une grande maladie, ou à une angoisse profonde, est dispensé du même coup de toutes les autres maladies ou angoisses.

Nos concitoyens s'étaient mis au pas, ils s'étaient adaptés, comme on dit, parce qu'il n'y avait pas moyen de faire autrement. Ils avaient encore, naturellement, l'attitude du malheur et de la souffrance, mais ils n'en ressentaient plus la pointe. Du reste, le docteur , par exemple, considérait que c'était cela le malheur, justement, et que l'habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même.

observait le petit vieux et le petit vieux crachait sur les chats.

Ce n'est pas cela, dit . J'ai toujours pensé que j'étais étranger à cette ville et que je n'avais rien à faire avec vous. Mais maintenant que j'ai vu ce que j'ai vu, je sais que je suis d'ici, que je le veuille ou non. Cette histoire nous concerne tous.

A première vue, en effet, n'était rien de plus que le petit employé de mairie dont il avait l'allure. Long et maigre, il flottait au milieu de vêtements qu'il choisissait toujours trop grands (...).

ne répondit pas tout de suite. Puis il dit qu'il croyait qu'il s'en rendait compte. De toutes ses forces, il désirait que Rambert retrouvât sa femme et que tous ceux qui s'aimaient fussent réunis, mais il y avait des arrêtés et des lois, il y avait la peste, son rôle à lui était de faire ce qu'il fallait.

se redressa alors, respira profondément et reprit sur un ton de plus en plus accentué : "Si, aujourd'hui, la peste vous regarde, c'est que le moment de réfléchir est venu. Les justes ne peuvent craindre cela, mais les méchants ont raison de trembler."




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