Améliorer la rédaction du commentaire littéraire : le contenu

Exercice d'association

Repérer la maladresse qui nuit à la qualité du commentaire
Tout d’abord, Hugo dénonce l’exploitation des enfants en comparant leur lieu de travail à « une prison », et il va même jusqu’à affirmer que l’on considère ces enfants comme des « outils » de travail. Pour montrer leur soumission à cette situation, il utilise une question rhétorique qui, bien sûr, n’attend pas de réponse : il fait mine de se demander où vont tous ces enfants avec si peu d’entrain, alors qu’il le sait très bien.
La situation dans laquelle se trouvent les enfants, peut être qualifiée d’insupportable. En utilisant les métaphores « même prison…machine sombre…monstre hideux…bagne…enfer… » désignant soit le lieu de travail, soit les machines utilisées, l’auteur renforce la dureté du travail.
Les exclamations comme « Quelle pâleur ! » montrent à quel point le travail est difficile pour des enfants si jeunes. L’adverbe « éternellement » souligne l’ennui que ressentent les enfants
D’après la comparaison « D’Apollon, un bossu, de Voltaire, un crétin », on peut penser qu’ils font ce travail car ils n’ont pas d’autre choix.
Par des figures de style telles que les métaphores « anges dans un enfer », les hyperboles « tout est d’airain, tout est de fer », ainsi que les anaphores « jamais on ne s’arrête, et jamais on ne joue », l’auteur intensifie les inconvénients du travail pour montrer que celui-ci est inadapté à de jeunes enfants innocents.
On peut constater qu’ils travaillent « sous des meules », et cela peut nous donner une idée du travail qu’ils font.